L’Université de Reims Champagne Ardenne (URCA) est une université pluridisciplinaire accueillant 24 000 étudiants. Parmi les 31 unités de recherche de l’URCA, deux sont impliquées dans le projet Valbran : FARE (Fractionnement des Agro-Ressources et Environnement), unité URCA-INRA et l’ICMR (Institut de Chimie Moléculaire de Reims), unité URCA-CNRS.
Les recherches développées à FARE concernent la valorisation de la biomasse lignocellulosique en molécules d’intérêt notamment par des voies biotechnologiques. Parmi ses thèmes de recherche, l’ICMR développe des voies de synthèse originales de molécules pour les secteurs de la santé et de la bioraffinerie. FARE et ICMR collaborent depuis une quinzaine d’années pour développer des voies de fonctionnalisation enzymatique des glucides à faible impact environnemental et ainsi produire des molécules originales difficilement accessibles pour différentes applications.
L’Unité de Génie Enzymatique et Cellulaire (GEC, FRE 3580 CNRS) est une unité de recherche commune à l’Université Picardie Jules Verne (UPJV, Amiens) et à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC). Les activités de recherche sont orientées autour de deux domaines : métabolisme des plantes et bioresources ; biomimétisme et diversité moléculaire. Le GEC a acquis une forte reconnaissance nationale et internationale dans le domaine de la biotechnologie et surtout en biocatalyse, biotechnologie végétale, matériaux et molécules biosourcés ainsi qu’en biomimétisme. L’unité vise à combiner une meilleure compréhension des processus cellulaires et biologiques avec l’application de nouvelles approches biotechnologiques.
Deux acteurs de l’Université de Liège interviennent dans le projet ValBran : (1) le laboratoire de Biophysique moléculaire aux Interfaces qui est compétent dans la caractérisation des propriétés physico-chimiques de molécules tensioactives. Deux approches complémentaires, l’une expérimentale et l’autre de modélisation, sont utilisées pour étudier les propriétés interfaciales et d’interaction membranaire de molécules amphiphiles afin de comprendre les relations structure-fonction des tensioactifs et leur(s) mécanisme(s) d’action dans les domaines agronomique et de santé humaine. (2) l’Interface Entreprises-Université qui accompagne et conseille les chercheurs dans la voie de la valorisation économique des résultats et travaux de recherche.
ValBiom est une association belge, active dans la promotion des valorisations non-alimentaires de la biomasse. Experts dans les bioénergies et les produits biobasés, les ingénieurs de ValBiom maîtrisent les aspects technique, économique, environnemental et législatif du développement durable de ces domaines. ValBiom joue ainsi un rôle de guichet en informant et en conseillant de manière indépendante les porteurs de projet, les acteurs des filières concernées ainsi que les autorités publiques.
Dans le projet ValBran, ValBiom assure plus spécifiquement l’analyse de cycle de vie de la fabrication des molécules tensio-actives à partir de son de blé, ainsi que tous les aspects liés à la communication du projet (supports de valorisation, actions de communication, évènements, etc.).
INAGRO regroupe des PMEs actives en tant que fournisseurs dans le domaine de l’agriculture. Son objectif est double : d’un côté stimuler l’innovation par les PME et d’autre part réaliser une agriculture plus durable. Au-travers de cette double mission, INAGRO veut que les PMEs développent des nouvelles techniques applicables dans le secteur agricole.
VITO est un organisme européen indépendant de recherche, actif dans les domaines des cleantech et du développement durable. Sa division « Séparation et Technologies de Conversion » (SCT) a organisé sa stratégie de recherche dans le domaine de la chimie durable. SCT dispose d’une expérience nationale et internationale de 20 ans dans le domaine de la technologie membranaire et du développement de modules membranaires. La force de SCT porte sur l’intégration des technologies séparatives au sein de procédés de conversion.
Dans le projet ValBran, VITO permettra d’optimiser les procédés biotechnologiques en étroite collaboration avec les autres partenaires du projet. D’autre part, le transfert technologique qui sera assuré par VITO à l’échelle pilote permettra de valider les procédés les plus prometteurs développés dans le projet du point de vue économique et environnemental.